Aujourd'hui est un grand jour....

Publié le par P'tit écureuil


 

Alors, pour ceux qui n'auraient pas bien compris en lisant les différents blogs, il y a six ans à cette heure-ci, j'étais pas au meilleur de ma forme...Petit Homme, bien au chaud, n'avais pas, mais alors pas du tout envie de sortir !. Après 15 jours (et 15 nuits) de contractions, sans travail, la sage-femme (tiens, Maîtresse, faudra que je vous en parle, peut être la connaissez-vous, elle habite le village où dors Papé) a décidé de me faire hospitaliser pour déclencher la chose.

Nous voici donc partis, de bon matin, pour la maternité. En route, je dis à l'Homme "il va falloir qu'on décide d'un prénom, car ils vont certainement me demander !"... nous en avions 4 en tête, et nous avons décidé au rond point qui précède l'entrée de l'hopital !.

A notre arrivée (le 17 juin), la sage-femme me dit "on va voir comment ça se passe, s'il n'y a rien cet après-midi, on mettra un gel qui va dilater le col et déclencher l'accouchement. C'est efficace dans 90 % des cas". Sauf que je suis dans les 10 % !!!!! Le soir, toujours pas de Petit Homme à l'horizon, si ce n'est qu'il prenait mon ventre pour un terrain de foot et s'en donnait à coeur joie !.
Le lendemain matin (après avoir passé une nuit épouvantable : faut que je vous dise... j'ai fait mon baby-blues AVANT l'accouchement... pas banal, hein ?). J'avais une jeune maman avec moi dans la chambre, je la voyais pouponner, ça m'a collé un cafard terrible et je n'arrêtais pas de pleurer ! La sage-femme a mis ça sur le compte de l'épuisement... elle n'avait peut être pas tort car je n'ai jamais plus ressenti ça après (et c'est tant mieux, car c'est très désagréable !).
Donc, la sage-femme décide (le 18 juin...) d'employer les grands moyens : "deuxième couche de gel, plus une piqûre censée déclencher l'affaire. Et si a midi il n'y a toujours rien, on vous fait une perfusion, et là ça devrait marcher. Si vraiment le travail ne commence pas, ce soir on vous fait une césarienne !" Oups, ça ne me plaisait pas vraiment comme perspective, mais bon !.
A midi, bien sûr il y avait bien les contractions mais pas de travail. On m'installe la péridurale et la perfusion... et on attend... jusqu'à 17h00 ! Moi allongée sur la table, en bouquinant (j'avais pris un truc rigolo !), la sage-femme qui faisait des allers-retour pour voir où on en était !. On était en 2003, il faisait une chaleur à crever...
Je ne vous ai pas dit non plus que l'Homme n'était pas très chaud pour assister... il était donc convenu qu'il viendrait faire la connaissance de son fils en fin de journée : il avait téléphoné le matin à 9h00 et on lui avait répondu que je venais de descendre... il est rentré du boulot à midi, a tondu la pelouse, pris sa douche puis s'est mis tranquillement en route pour l'hopital... Il se pointe à 17h30 et une infirmière le chope, lui tend une blouse et lui dit "ah bah vous arrivez bien, le travail commence tout juste"... l'a pas voulu se dégonfler, il est donc venu !!!! Il ne l'a pas regretté, puisque ça lui a permis de constater que je pouvais être très grossière (il paraît que j'ai insulté une infirmière qui me poussait sur le ventre et me faisait un mal de chien ! Je me souviens qu'elle me faisait très mal, mais je ne me souviens plus de ce que je lui ai dit), mais surtout d'avoir son petit loup dans les bras juste après son arrivée, pendant que je recevais les soins. Car Petit Homme a pris son temps jusqu'au bout : à 17h45 la sage-femme nous a dit qu'on voyait les cheveux (il en avait plein !), et il est né à 18h59.... il ne s'est pas pressé pour les derniers centimètres ! Seulement y avait des "dommages collatéraux" à réparer, et pendant ce temps là, la sage-femme expliquait à l'Homme qu'il devait regarder Petit Homme et lui parler... que la première personne à faire ça restait gravée chez l'enfant... ça n'a pas loupé, une fois rentrés à la maison, dès qu'il entendait son père parler, il se calmait illico !.
Après, j'ai été sur mon petit nuage et je n'avais qu'une hâte : me retrouver à la maison avec mes Hommes, le séjour à la maternité ayant été très bruyant et les infirmières étant beaucoup trop speed à mon goût !.

Voilà notre aventure, et je pense très fort à Nini aujourd'hui, sa puce ne devrait plus tarder...

Alors, en ce 18 juin, je souhaite à mon Petit Homme un


Ce soir, gâteau au chocolat pour l'occasion !!!!

 

Publié dans La vie au quotidien

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N
Cruella, Vouvou a raison, ne change rien... on t'adore telle que tu es... pleine de poésie...
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V
ne change surtout rien à ta façon d'être ma Cruella...nous aussi on adddooorrrreee...bienvenue dans notre secte des blogueurs déjantés hihih hahahahahohohohohhooh
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C
suis en retard et m'en excuse mais am épuisant et éprouvant... bref, je souhaite à ti homme un super anniversaire et lui fais pleins de gros bisous... j'espère qu'il a bien dévoré son gros gâteau ?!?!!! ma chère Nadette çà c'est un méga souvenir que tu n'oublieras jamais et sûrement le meilleur moment de ta vie même si les instincts de meurtre se sont peut être développés au moment de...."mettre bas" OUAF OUAF OUAF.... pouvais pas m'empêcher de le dire comme çà !!! ça choque les gens et J'ADOOOORRRE çà !!!!!!!!!!!!! gros bisous ma belle !!!
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V
Ohhhéééé elle arrête la faillotte là avec les fautes !!! onnnnn s'en fiche de tout ça...l'principal étant qu'vous vous êtes bien déchargées de tous les vilains mots d'la terre pour ceux qui vous f'saient ièche à c'moment là hahahahahhaahahhaah....Happy birthday encore kinou....
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N
C'est pas grave, ça me permet de (re)faire ma 1ère de la classe... j'adore, ça met Vouvou dans tous ses états !!!!!!!!
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