On ne demande pas à vieillir...
mais personnellement, je préfère avoir un an de plus, car l'année dernière à la même époque, je ne voyais pas l'avenir sous un jour très optimiste !.
L'Homme ne se souvient certainement pas qu'il y a un an jour pour jour, il me disait que s'il avait su, il ne se serait pas fait opérer car il souffrait terriblement . Où en serions-nous aujourd'hui si cela n'avait pas été le cas ? Certainement pas à nous remettre d'un week-end fatiguant certes, mais oh combien agréable, passé en compagnie de copains qui ont toujours été présents à nos côtés tout au long des mois de galère.
Je sais que certains (Pierre, enlève ton masque, on t'a reconnu ) trouvent bizarre ce besoin de référence au passé (cherche pas, c'est un "truc de filles" ), mais comment oublier les pronostics dramatiques de nos médecins locaux et des horreurs qu'ils m'avaient racontées à l'époque ?
Bien sûr, je suis très heureuse aujourd'hui que l'Homme ait fait mentir les statistiques nationales, même si comme il le dit en toute modestie "c'est normal puisque je suis un surhomme"....
Mais je pense très fort à Titedoudoua dont le papa ne s'est pas réveillé de l'opération en mars dernier, et à Elsa, dont la maman, en rémission depuis un peu plus de 5 ans après une DPC, a une récidive inexpliquée et commence le même traitement de chimio que l'Homme après-demain. Je sais qu'elles viennent régulièrement sur le blog, je leur fais un bisou particulier.
Alors même si l'on est sereins face à la tournure des évènements, "l'angoisse des résultats d'examens" n'est pas prête à disparaître !.
C'était mon quart d'heure "états d'âme", sur ce je vous souhaite à tous un